Dans la salle de classe éclairée par la douce lumière de l’aube, le professeur Omar active l’hologramme. Les enfants regardent avec émerveillement alors que le mont Arafat se dresse devant eux, majestueux et immobile.

« Regardez, enfants, » commence Omar, sa voix emplie de gravité et de chaleur. « C’est ici que tout a commencé. Adam et Hawwa (Eve), nos premiers parents, furent descendus sur terre, se retrouvant sur ce mont sacré. Après leur épreuve au paradis, ils cherchaient le pardon d’Allah, et c’est ici qu’Allah les a guidés à se rencontrer à nouveau. »

Les enfants écoutent, absorbés par l’histoire qui prend vie devant eux. « Ils ont parcouru la terre, propageant la vie et partageant la sagesse divine. Ils enseignaient à leurs enfants la quête de la satisfaction d’Allah et les mettaient en garde contre les ruses de Shaytan, » poursuit Omar.

L’hologramme fluctue, montrant des figures qui s’embrassent, s’enseignent, et vivent. « Mais parmi leurs enfants, il y eut une tragédie. Qabil, empli de jalousie envers son frère Habil, commit un acte impensable. » Les enfants frissonnent, connaissant déjà la tristesse de cette partie de l’histoire.

« Qabil a pris la vie de Habil, marquant la première perte causée par la violence entre les humains. Cela nous rappelle l’importance de résister aux tentations de Shaytan et de vivre une vie qui plaît à Allah, » conclut Omar, alors que l’hologramme se dissipe lentement, laissant les enfants dans un silence réfléchi.

Le professeur les regarde, voyant leurs jeunes esprits déjà en train de comprendre les leçons profondes de ces récits. « Nous devons apprendre et nous souvenir, » dit-il finalement, « pour ne pas répéter les erreurs du passé, mais pour forger un avenir qui soit agréable à Allah. »

Et ainsi, jour après jour, l’histoire des prophètes et des premiers hommes est enseignée, non pas comme des contes, mais comme des vérités à vivre et à apprendre.

Preuve du Coran

Et raconte-leur en toute vérité l’histoire des deux fils d’Adam. Les deux offrirent des sacrifices; celui de l’un fut accepté et celui de l’autre ne le fut pas. Celui-ci dit : « Je te tuerai sûrement . ». »Allah n’accepte, dit l’autre, que de la part des pieux . »Si tu étends vers moi ta main pour me tuer, moi, je n’étendrai pas vers toi ma main pour te tuer: car je crains Allah, le Seigneur de l’Univers.Je veux que tu partes avec le péché de m’avoir tué et avec ton propre péché, ainsi tu seras du nombre des gens du Feu. Telle est la récompense des injustes.Son âme l’incita à tuer son frère. Il le tua donc et devint ainsi du nombre des perdants.Puis Allah envoya un corbeau qui se mit à gratter la terre pour lui montrer comment ensevelir le cadavre de son frère. Il dit : « Malheur à moi! Suis-je incapable d’être, comme ce corbeau, à même d’ensevelir le cadavre de mon frère ? » Il devint alors du nombre de ceux que ronge le remords.

Sourate Al M’aida 27-31